Magazine-echo08-2007-Mai-BATI-MAT-TP-CFTC.pdf
Le 1er mai a été l’occasion, pour notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC, de réunir denombreux militants sous un double objectif commun : celui du respect des travailleurs,et de la reconnaissance de la pénibilité. C’est une mobilisation sans précédent qui acaractérisé la participation de nos militants. Beaucoup ont défilé avec leur région respective,rappelant ainsi que nous nous implantons progressivement aux quatre coins du territoire,pour soutenir et défendre tous les salariés français.Le 1er mai 2007 aura été une démonstration de l’implication grandissante de notreFédération BATI-MAT-TP CFTC dans le quotidien de nos secteurs.Nous étions entre 10 000 et 11 000 cette année, à défiler de la place de la République àla place d’Anvers sous la bannière de la CFTC. Nos militants ont fait grand bruit en battantle pavé parisien avec fierté et détermination, pulvérisant ainsi le record de mobilisationde 2001.Une forte mobilisation qui a permis à notre syndicat d’être médiatisé, présence relayéepar les journaux télévisés et la presse. Oui, notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC est activeà soutenir les salariés, et sa représentativité n’est pas à remettre en cause !Nous faisons partie du paysage syndical français, comme nous l’avons prouvé autravers des avancées significatives que nous avons obtenues pour les salariés de laconstruction.C’est ce que sont venus rappeler, dans une ambiance conviviale et chaleureuse, nosmilitants BATI-MAT-TP CFTC à l’aube d’un nouveau quinquénnat présidentiel qui metl’accent sur le rôle du travailleur dans la société.Le message était fort, clair et légitime. Et avec un tel engouement pour se rassemblerce 1er mai, nous ne pouvons douter qu’il a été entendu.Notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC tient à remercier chaleureusement l’ensembledes militants qui ont défilé en région sous nos couleurs, et ceux qui, venus de toute laFrance, nous ont rejoint à Paris pour manifester leur attachement à des valeurs socialeset progressistes, les remercier pour leur soutien et leur participation désintéressée à laconstruction d’un nouveau statut du travailleur !
Magazine-echo09-2007-Juin-BATI-MAT-TP-CFTC.pdf
Apprendre, progresser, intégrer la vie professionnelle par étapes, en douceur, avec unsavoir-faire certain… Notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC a soutenu et soutient les actionsde formation initiale, qui sont un élément majeur des parcours de vie CFTC.Longtemps mises sur la touche, les filières dites techniques ont recouvré leurs valeurspositives. Le travail manuel reprend ses lettres de noblesse, et le savoir-faire retrouveenfin tout son sens.Dans notre magazine Echo BATI-MAT-TP CFTC n°8, nous avons vivement encouragé lesOlympiades des Métiers, l’étape française d’un concours à l’échelle planétaire qui meten valeur la qualité et le savoir-faire de nombreux corps de métiers, et parmi eux unemajorité de métiers de la construction.Dans ce nouveau numéro, c’est l’initiative professionnelle que nous avons choiside mettre en avant, grâce à nos militants dans les CFA, les centres de formation etd’apprentissage, qui sont en amont de la formation professionnelle continue.Leur importance est grande, car c’est dans leur sein que sont formés les salariés dedemain, qui devront se battre pour faire reconnaître leur savoir-faire par des salaires àla hauteur de leur qualification, des conditions de travail décentes et qui prendront encompte la pénibilité de leurs activités…Nos militants BATI-MAT-TP CFTC dans les CFA voient pourtant aujourd’hui leurs propresconditions de travail remises en question. L’organisme décideur au niveau national, leCCCA-BTP, s’entête à ignorer nos revendications dans la renégociation du dispositifconventionnel des associations paritaires.La classification proposée, et uniquement négociée avec les cadres, présente denombreuses lacunes, et les « oublis » ou erreurs qu’elle contient ne répondent pas auxattentes des salariés des CFA.Notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC rappelle qu’une négociation se déroule en présenceet avec les revendications des intéressés. C’est notre vision du dialogue social que ladirection du CCCA-BTP bafoue en refusant la rencontre avec nos représentants BATIMAT-TP CFTC dans les CFA.
Magazine-echo10-2007-Septembre-BATI-MAT-TP-CFTC.pdf
Notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC sortira son propre indice des prix avant la fin del’année.La formation d’Arcachon avait mis en évidence la faiblesse du niveau de vie dessalariés en général, la baisse particulière du pouvoir d’achat dans les secteurs du BTP.Plusieurs raisons étaient avancées : le passage à l’Euro, notamment, qui a entraînéune valse des étiquettes, mais aussi l’augmentation importante des prix dans certainssecteurs tels que l’alimentation, le logement, l’énergie, les transports. Les dépensescontraintes, celles que l’on ne peut éviter : loyers, crédits, factures, étaient à l’évidenceplus difficiles à honorer.Dans le même temps, le fossé qui sépare les différents indices publiés ne manquepas de surprendre. D’un côté des organismes comme le CERP et surtout l’Inseenotaient une amélioration, alors que les organisations caritatives tirent plus que jamaisle signal d’alarme. Il était décidé alors de mettre en place notre propre indice des prix.Dès le début de l’année, des travaux et analyses étaient faits que l’on retrouve danscertains points d’étapes que nous avons repris dans l’édito ou dans la rubrique « lepoing sur la table » des n° 6, 7 et 9 d’Echo BATI-MAT-TP.Deux constats étaient faits :- l’analyse de l’évolution des coûts des différentes familles de produit faite parl’Insee est proche de la réalité. Seules des pondérations entraînaient de légersécarts avec nos pointages.- par contre, la répartition entre les familles de produits en fonction de notreconsommation fausse complètement le résultat.L’indice Insee très général minore des familles de produits tels que carburant,logement, produits frais, alors qu’elles imputent fortement le budget des ménagessalariés (étudiants, retraités, non-salariés n’ont pas le même comportement deconsommation).De nombreuses simulations ont déjà été faites au travers de l’échantillon quereprésentent nos salariés en formation. Nous devons le confirmer. Aussi dans unprochain numéro, nous vous proposerons de remplir une grille très simple de dixsortes de produits (plus le tabac) qui nous permettra de pondérer chaque poste dedépenses de consommation.Le logiciel est en place. Sa souplesse nous permettra de sortir l’indice général BATIMAT-TP CFTC, mais aussi si vous le souhaitez l’indice d’un groupe, d’une entreprise etmême d’un salarié. Dès la fin de l’année, nous publierons les premiers chiffres et lespremières tendances.Bonne rentrée à tous.
Magazine-echo11-2007-Octobre-BATI-MAT-TP-CFTC.pdf
La réforme du marché du travail, c’est l’actualité sociale essentielle de ce derniertrimestre 2007.Dans notre Echo BATI-MAT-TP n°10, nous avons déjà abordé la question des heuressupplémentaires majorées et défiscalisées.Notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC, qui avait déjà négocié, en 2004, la mise en placed’une telle majoration dans le BTP, réaffirme sa position : il faut que le salarié en aittoute l’initiative. C’est bien à lui que le gouvernement propose de « travailler plus pourgagner plus » !Les retraites sont également au coeur du débat. A l’heure où il est question d’allonger ladurée de cotisation des salariés des régimes spéciaux, parce que leur métier ne justifieplus une pénibilité suffisante, qu’en est-il des métiers réellement pénibles ? Ceux quisont à l’origine du plus important taux de troubles musculo-squelettiques ? Ceux quicausent chaque année près de 200 décès ?Notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC revendique depuis longtemps la possibilité, pourles salariés des métiers pénibles de la construction, de pouvoir partir plus tôt en retraite,sans attendre que leur état de santé ne leur en laisse plus le choix.La question de la simplification du cadre juridique du travail est en cours de négociationentre les partenaires sociaux. Avec 35 types de contrat possibles, c’est indispensable.Mais pas n’importe comment !Les employeurs, fidèles à eux-mêmes, ne pensent qu’à faciliter les conditions delicenciement, revendiquant par exemple et sans aucune honte la suppression de« l’obligation de réintégration en cas de nullité du licenciement » et la limitation à 12mois des délais de prescription1. Des conditions irrecevables à nos yeux, mais quisont bien dans la continuité des préférences patronales actuelles : recours abusif àl’intérim, progression du nombre de contrats à durée déterminée et de contrats nouvelleembauche, explosion du temps partiel contraint…Changer le cadre légal du travail, oui, mais notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC insistesur la nécessité de placer le salarié au coeur de la négociation. C’est ensemble et ennégociant que nous revaloriserons le travail manuel et que nous ferons reculer lapénibilité !
Magazine-echo12-2008-Fevrier-BATI-MAT-TP-CFTC.pdfEn ce début d’année, notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC, comme tous les salariés, estpréoccupée par le pouvoir d’achat et la terrible hausse des prix non prise en compte àsa juste mesure, mais également par les effets de la pollution.Non, je ne suis pas un spécialiste, mais quelques observations me mettent en alerte :une promenade dans le massif du Mont Blanc montre à quel point le réchauffementpeut avoir des incidences ! Des glaciers comme « les Bossons » ou la « Mer de glace »ont reculé de plusieurs centaines de mètres en seulement quelques années.A l’opposé, la Mer du Nord a une couleur qui n’incite vraiment plus à la baignade !Des initiatives sont prises au niveau international ; c’est le cas du protocole de Kyoto.Cette convention des Nations Unies sur le changement climatique est pavée de bonnesintentions. Malheureusement, n’étant pas suivie par tous les pays ses effets restentbien limités. Notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC déplore que beaucoup de nationsse refusent à sacrifier un peu de leur croissance à l’écologie et continuent à augmentermassivement leurs rejets. Les Etats-Unis, l’Australie et bien d’autres pays riches etpollueurs n’ont pas ratifié ce protocole. En fait, six pays industrialisés représentent àeux seuls plus de la moitié de la pollution mondiale.Est-ce juste ? Est-ce équitable ? Et où sont les responsabilités ?Faisons-nous mieux en France ?Assurément non.Le Grenelle de l’environnement a suscité un intérêt justifié et a généré… des mesures.Les premières à être mises en oeuvre concernant l’automobile et pour cause !L’écopastille est entrée en application depuis le 1er janvier. Qu’elle touche le 4×4 àla cylindrée exorbitante, la voiture de sport de 600 CV, ne m’émeut pas beaucoup(pourquoi les camionnettes, les gros véhicules d’occasion ne sont-ils pas concernés ?).Qu’elle pénalise l’outil de travail ou le moyen de transport de ceux qui ont déjà du malà boucler les fins de mois est vraiment plus difficile à comprendre. Les constructeursont visiblement été pris de court au point que leur offre est quasi inexistante pour desvéhicules rejetant moins de 120 g de CO2. Offre nulle pour une famille de 3 enfants ouplus. Non, la Smart, véhicule le plus propre n’est pas adapté… !BATI-MAT-TPEchomon coup de gueuleEDITORIAL de Patrick DEL GRANDE12/février 2008pour la plan èteComment ne pas s’étonner que tout soit axé sur les rejets de CO2, alors que les particulespourtant bien nocives sont ignorées. Le FAP (Filtre A Particules) est une option payantequi devrait depuis longtemps être de série et gratuite. Que dire également de cesprocessions de milliers de poids lourds qui sillonnent nos routes consommant chacunentre 30 et 45 litres aux 100 ! Qu’est devenu le ferroutage ? Le chemin de fer pour leslongs trajets, le camion pour les trajets courts et les livraisons locales. Cette voie estrestée en panne tout comme celle de cette péniche qui visiblement sans fret arbore unpanneau indiquant qu’elle transporte l’équivalent de 54 camions mais ne consommeque comme quatre.Le transport fluvial a d’énormes possibilités non exploitées. Flexible, il contourne lespoints d’engorgement. Sûr, les acheminements sont ponctuels. De plus, nous avonsavec nos fleuves, rivières et canaux, les infrastructures prêtes !!!Ne parlons pas du transport aérien consommateur de kérosène par m3, de bateaux deplaisance à l’appétit démoniaque. Sujets tabous ?L’eau enfin, ce produit qui devient de plus en plus rare, donc précieux, doit – notreFédération BATI-MAT-TP CFTC a-t-elle besoin de le rappeler ? – être économisé .Comment ne pas faire le parallèle entre cette pub qui nous demande de fermer le robinetpendant que l’on se brosse les dents et l’arrosage, ou plutôt, l’inondation de certainschamps en été ; inondations qui n’épargnent ni les routes, ni les chemins alentours etqui vont jusqu’à assécher les ruisseaux et les petites rivières. Comment ne pas penseraux m3 gaspillés (nul ne connaît d’ailleurs exactement l’ampleur du phénomène) dansles fuites de canalisations mal entretenues par des distributeurs qui aujourd’hui nousfont payer cette eau au tarif fort.Je n’oublie pas qu’il faut résoudre une équation difficile, répondre aux besoins actuelstout en préservant l’avenir des générations futures, mais au travers de ces exemples nepensez-vous pas que l’on fait payer fort, pour des économies de bouts de chandelles, àdes citoyens qui d’une part subissent et d’autre part ne sont pas les plus riches ?Ne pensez-vous pas que l’on ne s’est pas encore attaquéaux vraies causes ?Oui au principe « pollueurs-payeurs » maisappliqué de manière universelle etavec justice. Des solutions viables etéquitables existent !
Magazine-echo13-2008-Mars-BATI-MAT-TP-CFTC.pdf
salaireLes salaires. LE sujet qui préoccupe tous les salariés, qu’ils soient ouvriers, employés,agents de maîtrise ou cadres. Car le pouvoir d’achat reste au coeur des préoccupationsde tous. D’après un sondage CSA de novembre 2007, 48% des personnes interrogéesestiment que le pouvoir d’achat est le sujet le plus préoccupant.Comment pourrait-il en être autrement, quand les défenseurs des consommateursrévèlent des hausses de 5 à 48% sur un grand nombre de produits courants, et enquelques mois à peine ? Ou quand les pratiques douteuses des opérateurs mobiles sontà nouveau dénoncées ? Notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC pointe du doigt les écartsentre les discours et les actes. Comment s’y retrouver ? A qui faire confiance ?Notre discours, à la Fédération BATI-MAT-TP CFTC, a toujours été clair : c’est du travailque doit découler le pouvoir d’achat. Du travail, et donc du salaire, qui doit augmenterpartout et pour tous. Notre système tout entier repose sur le constat que le travail estau coeur de notre vie : il influence notre rythme, notre sommeil, nos loisirs, notre modede locomotion… notre vie de famille ! Pour notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC, il estjuste qu’en retour le travail nous permette de vivre décemment.Nos revendications sont fondées sur l’expérience de tous les adhérents, militants,représentants BATI-MAT-TP CFTC sur le terrain. Nos revendications sont aussi fondéessur notre indice des prix, constitué à partir d’échantillons vraiment représentatifs :vous, dont la vie de travailleur reflète les véritables besoins de consommation au jour lejour. Tant que des efforts soutenus ne seront pas entrepris sur les salaires, les salariéscraindront l’avenir. Un avenir que notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC s’engage àdéfendre pour tous les salariés.Dans l’immédiat, il faut se battre contre les « dépenses contraintes » (abonnements,factures, loyers), qui ponctionnent les ménages les plus modestes à plus de75% deleurs revenus. A nous, partenaires sociaux, Fédération BATI-MAT-TP CFTC en tête, denégocier l’application de salaires justes.Cette nouvelle édition spéciale salaires doit vous permettre, à vous, militants etreprésentants BATI-MAT-TP CFTC, de vous appuyer sur la réalité des chiffres et sur votreexpérience pour mener à bien les négociations dans votre région, dans votre entreprise.Bon courage à tous.
Magazine-echo14-2008-Juin-BATI-MAT-TP-CFTC
Longtemps interdits (Loi Le Chapelier de 1791), les syndicats n’ont étéautorisés, et avec combien de réticences, qu’en 1884.Ils ont fait l’objetd’une répression sans merci pendant toute la première révolutionindustrielle (Période majeure du XIXème siècle qui a vu passer la Franced’une production essentiellement agricole à une production mécanisée,et l’apparition d’une société industrielle capitaliste qui a créé les classessociales).Syndicat vient d’un mot grec qui signifie : « qui assiste quelqu’un ».Il s’agit de défendre les intérêts des salariés face aux intérêts desemployeurs qui d’ailleurs n’ont pas manqué d’imiter les salariés en créantdes syndicats … patronaux (MEDEF, UPA, FNSEA, etc.).Les étudiants, les lycéens ont bien compris l’intérêt en se constituant euxmêmesen syndicats.Les adversaires du syndicalisme ne ménagent pas les efforts pourdiscréditer notre action et pourtant les acquis sont nombreux : les congéspayés, les conditions de travail, l’hygiène, la sécurité, les luttes pour unsalaire décent, notre action contre les discriminations, voilà notre bilan.Défendre les intérêts communs des salariés est bien notre but et le faibletaux de syndicalisme en France est étonnant.Combien de nos compagnons ou collègues ne viennent nous trouverque lorsqu’ils sont victimes d’injustice, de discrimination ou menacés delicenciement.BATI-MAT-TPEchoEDITORIAL de Patrick DEL GRANDEUn syndicalisme parfois cri tiq uémais ô combie n nécessaire ,utile , incontournableNo14 / juin 2008Ils trouvent alors devant eux des délégués courageux et compétents, carle syndicaliste est devenu un expert du social, un technicien du droit dutravail.La complexité des lois, des statuts, la multiplication des conventions fontd’eux de véritables spécialistes de la défense sociale.Partisan d’une véritable solidarité, je ne suis pas adepte de ne fairebénéficier les acquis qu’aux adhérents, même si … cette méthodecontraindrait ceux qui ont tendance à trop profiter de la lutte des autres.Il faut remarquer également que les pays les plus démocrates favorisentou encouragent l’adhésion à un syndicat.Ce fait n’est pas neutre, il prouve que le patronat, les gouvernements, ontbesoin d’organisations fortes et responsables pour négocier.C’est vrai, la France souffre de la faiblesse de l’effectif de ses syndicats etde leur dispersion et beaucoup le regrettent, qu’ils soient économistes,politiques ou sociologues, car un syndicalisme plus fort éviterait nombrede conflits, de grèves ; un syndicalisme fort pourrait anticiper lesproblèmes, corriger en douceur les inégalités, permettrait une hausseplus régulière des rémunérations et éviterait cette baisse catastrophiquedu pouvoir d’achat des salariés français que nos travaux actuels montrentavec évidence.Activité et entreprises évoluent : automatisation, délocalisation, révolutioninformatique contribuent à changer la donne.Le syndicalisme lui aussi évolue.Il défend un travail pour chacun et la solidarité, mais d’une manièregénérale plus encore les personnes victimes de discrimination et dehandicap.Ma conclusion est une évidence : le syndicalisme est bien l’acteurincontournable dans la réalité du travail d’aujourd’hui.La CFTC dans ce panorama, cet échiquier, grâce à ses valeurs, se doitd’avoir un rôle prépondérant.
Magazine-echo15-2008-Aout-BATI-MAT-TP-CFTC.pdf
Parachute doré d’un côté, épargne bloquée de l’autre… Quand les salariés n’ontplus qu’à observer les abus.Les affaires de parachutes dorés ont défrayé la chronique, couvrant alors la une desmedia pendant plusieurs jours. Il n’y avait pas de mots assez forts pour qualifierces scandales : « faramineux », « indécent », « extravagant », « anormal ». Nefallait-il pas craindre que comme pour les cas précédents ce ne fût qu’un feu depaille d’indignation ? L’orage passé, tout a été oublié… jusqu’à la prochaine fois.Qu’est ce qu’un parachute doré ?A l’instar d’un salarié, un dirigeant de société peut bénéficier, en cas de départ del’entreprise, en plus de ses indemnités légales, de sommes prévues par contrat,qui compensent en théorie un préjudice ou un manque à gagner. Elles peuventégaler une à trois années de rémunération selon le poste occupé.Nous sommes pris de vertige en lisant ces chiffres à tel point que l’on a du mal àimaginer ce qu’ils représentent : trois siècles et demi de salaire d’une caissièredans l’un des exemples ci-contre, et cela pour « récompenser » des gestions pastoujours exemplaires loin s’en faut !Revenons plutôt sur l’affaire d’un certain fabricant de matériel aéronautique civilet militaire, comptant parmi ses actionnaires non seulement de grands groupes,mais aussi l’Etat Français. Des fonds publics étaient donc engagés. Alors quedes milliers d’emplois étaient délocalisés, ladite entreprise avait un carnet decommande plein.Sa gestion calamiteuse a généré des retards, des difficultés qui se sont soldéspar un déficit et un plan de licenciement alors que l’on aurait dû embaucher enmasse ; un plan de licenciement de 11000 personnes… !Son co-président de l’époque a été évincé pour « mauvaise gouvernance », maisil a touché 6 millions d’Euros d’indemnité de départ, 2,4 millions de prime denon-concurrence et a vendu pour 2,5 millions d’actions, juste au bon moment,dans des conditions si suspectes qu’une enquête est à l’époque diligentée parle Parquet de Paris et l’Autorité des marchés.En face de cette montagne d’argent, comment ne pas penser aux intérimaires,aux CDD dont les contrats n’ont pas été renouvelés et qui se retrouvent à l’ANPE.Comment ne pas se mettre à la place des salariés inquiets pour leur emploi et quisavent que malheureusement un nombre important ira émarger à l’ASSEDIC.Tout cela n’est pas nouveau direz-vous puisque depuis les années 1990 cesscandales sont récurrents.La question n’est pas de savoir s’il faut légiférer ou compter sur une autorégulation,mais plutôt : quand agirons-nous ?
Magazine-echo16-2008-Septembre-BATI-MAT-TP-CFTC
« Bonjour Edvige, je fréquente un syndicat où beaucoup de ses membres vontêtre tes familiers… »Derrière ce début de lettre parodique, derrière ce joli prénom, se projetteune polémique liée à un seul et même fichier : exploitation documentaire etvalorisation de l’information générale (EDVIGE), qui a été créé simultanément àla fusion des renseignements généraux (RG) et de la direction de la surveillancedu territoire (DST).Edvige, qu’est-ce que c’est ? Une super-base de données (le superlatif n’est paséxagéré) qui vise à ficher nos concitoyens, d’une façon plus ou moins généralisée :les militants associatifs, les politiques, les personnes susceptibles de porteratteinte à l’ordre public, et évidemment… les syndicalistes !La ministre de l’intérieur et divers personnages politiques, pour apaiser le troublegrandissant, expliquent qu’une telle base de données n’est pas nouvelle, que leconcept ne fait qu’évoluer. Soit, mais quand même…Tout est question de limites. Or, dans ce cas, les limites ne sont-elles pasdépassées ? Je vous l’avoue, je m’interroge vivement : l’extension aux mineurs(dès 13 ans !), aux personnes exerçant des activités économiques, syndicales oureligieuses particulières… Cela n’est-il pas trop ?Les amalgames, la globalisation susceptibles d’être appliqués sont dangereux.En tant que syndicaliste BATI-MAT-TP CFTC , je m’effraie de penser que la simpledécision d’un policier, qui jugera tel militant susceptible de troubler l’odre public,pourra coûter à ce militant son inscription sur ce fichier, et lui créer beaucoupd’ennuis pour rien. Sont déjà listées comme délinquants potentiels des personnesqui n’ont commis aucun acte répréhensible.Pour moi, les bornes viennent à l’évidence d’être dépassées. Notre FédérationBATI-MAT-TP CFTC ne peut admettre ce niveau de surveillance discriminatoire.Nous demandons l’annulation de ce décret qui vient bafouer les libertésjuridiques fondamentales.Pour détourner un dicton commun:« Une homme honnête n’est pas un délinquant qui s’ignore. »
Magazine-echo17-2008-Novembre-BATI-MAT-TP-CFTC.pdf
Je le sais : d’aucuns trouveront mon édito purement démagogique,sous certains aspects ils le verront populiste, mais les événementsactuels sont d’une extrême gravité, d’une telle ampleur que je nepeux m’empêcher de les aborder par ce biais !La France, l’Europe, le monde, et la « plus grande des nations » : lesEtats-Unis, vivent une crise financière et (maintenant) économiqueque l’on n’imaginait pas il y a quelques mois encore. Les conséquencesen sont importantes : elles touchent et toucheront encore plusdurement les salariés que nous défendons chaque jour.La genèse : tout a commencé par les subprimes, véritable escroqueriedes banques envers les petites gens qui voulaient acquérir leurmaison ! Mais voilà : cela a été fait à une telle échelle que la mécaniques’est retournée contre elles. Pensez donc ! La 4e banque américaineen faillite ! Outre-Manche, le fleuron de Wall Street racheté par unconcurrent américain !Le déroute est maintenant en Asie, en Europe et, que l’on ne s’ytrompe pas : en France. Alors il faut renflouer avec l’argent de l’Etat,du contribuable : quelle injustice ! Quel double langage !Il y a quelques mois, il n’y avait pas assez d’argent. On ne pouvaitrien : pour la santé, l’éducation, le pouvoir d’achat et nos demandeslégitimes d’augmentation de salaires. Maintenant, on sort les aidesaux banques par milliards, subitement. Mais d’où viennent-elles ? Onnous dit que les coupables seront trouvés, alors que nous ne sommespas fichus de mettre fin au scandale des parachutes dorés, que nousavons dénoncé depuis des années dans ces colonnes. Oublie-t-on queceux que l’on aide ont fait des profits considérables et continuentde vivre dans un luxe affiché ? Les constructeurs automobiles n’ontjamais vendu autant de voitures de luxe à plus de 100 000 euros pièce,c’est le résultat du dernier salon de Paris !Je pourrais continuer ainsi mais préfère m’arrêter sur un détail quimontre à quel point les tout-puissants marchent sur la tête : l’affaireTapie. Je ne parle même pas du dossier proprement dit avec Adidas etses 285 millions d’euros, mais d’une « petite » annexe de 45 millionsd’euros. C’est le dédommagement attribué à Bernard Tapie qui amal vécu la caricature d’un journal où son nom était inscrit sur unepoubelle. C’est affreux, insupportable et cela vaut 45 millions d’euros.Au fait, mon nom figure sur ma poubelle… pour qu’elle ne se perdepas ! Dans quel monde vivons-nous ? D’autant que les trois arbitressont au demeurant des gens sensés ! Comment peuvent-ils péter lesplombs à ce point ? Pensent-ils aux montants octroyés aux irradiésd’Epinal, dont le préjudice est tout autre ? Combien devrait toucherla personne accusée à tort du meurtre du port de Neuilly ?Pour reprendre l’humour caustique d’un journaliste : ils ne saventpeut-être pas que l’Euro a remplacé le Franc !Nous sommes bien devant une faillite, mais une faillite qui touchel’égalité, la justice, le bon sens, la décence, tout simplement ! Au fait,en guise de conclusion : le baril de pétrole est largement en dessousde 70€ en ce moment. Combien vaut votre litre de carburant à lapompe ? Et qui empoche cette colossale différence ?
Magazine-echo18-2008-Decembre-BATI-MAT-TP-CFTC.pdf
Dans ce nouveau numéro de l’Echo BATI-MAT-TP, nous argumenteronsles mesures prises par le gouvernement pour enrayer la crise enFrance.Ce sont des mesures importantes, et qui concernent toutparticulièrement la construction. Ce sont aussi des mesures trèschères, qui engagent pas moins de 26 milliards d’euros. Autant direque l’épanchement de la dette n’est plus une priorité – mais peut-ondécemment laisser s’effondrer notre économie, et par conséquentnotre niveau de vie?Dans ce plan de relance, il est évidemment question d’emplois: àmaintenir, à consolider… à créer! Je salue l’initiative qui exhorte lesentreprises à ne pas délocaliser si elles veulent profi ter des bénéfi cesde la relance. La délocalisation est au coeur des débats, mais legouvernement saura-t-il vraiment se faire respecter?Les menaces qui pèsent sur l’industrie automobile, et ladésindustrialisation de zones entières malgré des bénéfi ces lourds,contredit les moyens proposés par notre gouvernement. L’exempletout récent de la fermeture du site Kléber à Toul (détenu par un géantfrançais du pneu), et celui de cette autre usine à Poitiers, détenuepar le même bibendum, et qui menace de fermer ses portes en juinprochain, sont à contre-courant des initiatives gouvernementales.Autre témoignage du sentiment d’impuissance qui me gagne: lemanque d’implication des banques. Elles, qui ont joué avec le feu, sesont rendues coupables de manipulations dangereuses avec un argentqui NOUS appartient, elles qui ont obtenu le déblocage d’empruntsde l’Etat à hauteur de 360 milliards à un taux créditeur avantageux:ces banques refusent de nous faire bénéfi cier de ces largesses avec untaux décent, modifi ent les conditions de prêt, et ne nous autorisentmême plus un crédit-relais pour l’achat d’une maison!Par ailleurs, pourquoi est-ce au gouvernement de favoriser latrésorerie des entreprises? Il y a longtemps que les entreprisesfonctionnent en fl ux tendu, et n’ont plus de trésorerie propre: lesconditions des prêts aux entreprises devraient également êtreassouplies.Je ne peux m’empêcher de penser qu’une aide directe aux ménages,un coup de pouce au pouvoir d’achat, auraient été de l’argent mieuxdépensé. La précarité court toujours les rues, les chantiers, et l’hivern’aide pas. D’ici à ce que les bénéfi ces accordés par le gouvernementaux entreprises gagne le terrain – et le porte-feuille – des salariés,combien de nouveaux précaires, chômeurs, sans-logis aurons-nousà déplorer?Je pense que notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC a un rôle à jouerdans cette relance: nous devons tous, délégués et militants, rappeleraux entreprises que la politique de relance doit porter ses fruitsrapidement sur les salariés, sous peine de catastrophe sociale.
Magazine-echo19-2009-Mars-BATI-MAT-TP-CFTC.pdf
Les manifestations qui se sont déroulées un peu partout en Franceles 29 janvier et 19 mars ont démontré, une nouvelle fois et malgréles discours réducteurs, que la crainte des citoyens pour leur avenirmobilise le plus grand nombre. En jeu ? Le manque de garanties etl’injustice.« Manque de garanties », parce que nous sommes confrontés à unecrise qui détruit nos emplois, et que face à la montée du chômage– partiel ou total – nous nous noyons dans un flou permanent surl’avenir d’une partie de la population active.Dans le bâtiment, la crise, qui a commencé par toucher les promoteurstrop gourmands, atteindra son point culminant dans le courant 2010et risque de faire très mal aux entreprises de sous-traitance, del’électricien au plombier. Et qui, dans ces entreprises qui comptentrarement plus de deux salariés, va faire appliquer une sauvegardede l’activité par le chômage partiel ? Les solutions proposées pourl’industrie automobile trouvent ici leur limite.S’agissant ce cette partie du plan de relance qui fait appel à laconstruction de logements neufs, sa limite est temporelle, et négligela part d’urgence qu’il y a à freiner la crise. Combien d’années cela vat-il prendre, pour que les ouvriers des TPE de la construction puissentintervenir ? Au moins le temps que les salariés de ces entreprises seretrouvent assommés par la crise.« Injustice », parce que les plus touchés par la crise sont nécessairementles plus démunis, ceux qui se trouvent en bout de chaîne : chaîne dessalaires, chaîne des aides sociales, chaîne de la solidarité.Et malgré les fonds débloqués par le gouvernement pour venir en aideaux banques, l’impact sur les entreprises et sur leurs salariés ne se faitpas sentir. Fallait-il commencer par là ? Par les coupables ? Ceux-làmême qui, par leur ambition démesurée, sont à l’origine de la crisefinancière, puis économique, puis sociale – bientôt humanitaire ?– qui nous touche aujourd’hui toutes et tous. Cette générosité estd’autant plus contestable que les bonus versés aux financiers sont enplein débat : la France a choisi de contrôler leur versement, mais auRoyaume-Uni, où il a même fallu nationaliser certaines banques, lesmontants octroyés aux traders sont faramineux ! Est-ce juste que lecontribuable paye pour soutenir l’activité d’organismes qui, par leurprise de risque, ont mis en danger l’équilibre économique et socialplanétaire, et que ces mêmes organismes versent bonus et dividendesà leurs salariés et actionnaires ?Non, ce n’est pas juste, et des contreparties (emploi, salaires) doiventlégitimement trouver leur place dans le plan de relance.Notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC revendique des politiquesd’urgence. Bien que l’on connaisse les limites et faiblesses d’unerelance par la consommation, il est indispensable de venir en aideaux plus démunis par un soutien à l’emploi et une aide financière quicomble le fossé creusé par le pouvoir d’achat.Egalement, il devient urgent de mettre en place une meilleurerépartition du profit : un tiers à l’investissement, un tiers auxactionnaires et un tiers aux salariés.
Magazine-echo20-2009-Mai-BATI-MAT-TP-CFTC.pdf
Alors que la crise fait son chemin dans nos entreprises, engendrantune progression inédite du chômage et aggravant les tensions,voici notre outil, un outil essentiel à la préservation – mieux, àl’évolution – de vos acquis.D’année en année, cette édition spéciale salaires s’étoffe denouveaux secteurs. Je l’ai voulue plus complète pour répondre auxbesoins du plus grand nombre qui doivent négocier, pour eux etceux qu’ils représentent, des dispositions au-dessus du minimumlégal.L’élaboration de cet outil syndical nous a appris, au fi l des ans, qu’unplus grand nombre de secteurs met en place des minima, avec plusou moins de pertinence et de justice sociale. Cette part croissantede la négociation montre que le dialogue social, que revendiquenotre Fédération BATI-MAT-TP CFTC, a bien sa place – du moins làoù nous intervenons. J’y vois là le signe encourageant de salariés etde leurs représentants, prêts à se battre pour défendre leurs droits,y compris dans les secteurs où le faible effectif ou la mainmise desentreprises rend le dialogue diffi cile.Cette édition spéciale voit apparaître des secteurs tels que lespanneaux à base de bois ou les tuiles et briques, qui appliquentl’annualisation des salaires. Ils sont le refl et de la complexité decertaines situations: alors que nous avons négocié l’applicationde salaires annuels dans les deux secteurs, seuls les employeursdes tuiles et briques ont mesuré la justesse de nos revendicationspour préserver les acquis des salariés. Les panneaux à base debois appliquent aujourd’hui, grâce au concours d’un syndicatpeu regardant, une annualisation destructrice pour les primes etl’ancienneté.Cette édition spéciale met également à l’honneur un nouveautype de formateurs: les tuteurs en entreprise. Notre FédérationBATI-MAT-TP CFTC peut s’enorgueillir d’avoir su mener àbien cette revendication: faire reconnaître le statut de Maîtred’apprentissage. Nous ne sommes pourtant pas au bout dutunnel, car les négociations régionales, encore peu nombreuses,requièrent l’obtention du diplôme par le jeune pour verser laprime au tuteur. Depuis quand les professeurs sont soumis à uneobligation de résultat?J’éspère que cette année encore, cette édition spéciale de notreEcho BATI-MAT-TP circulera dans vos rangs pour être utile auplus grand nombre, à titre individuel comme collectif. Notre siteinternet (www.batimattp-cftc.fr) regroupe lui aussi toutes lesgrilles présentes dans cet ouvrage, et leur mise à jour est régulière.N’hésitez pas à y puiser toutes les informations dont vous avezbesoin pour vous et vos militants.
Magazine-echo21-2009-Juin-BATI-MAT-TP-CFTC.pdf
Comment accueillir cette hausse minimale du SMIC ? Pour la troisièmeannée consécutive, il n’y aura pas de coup de pouce, et notre minimumsalarial ne progressera que d’1,3%.D’un côté, notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC, opposée au tassementdes salaires et qui, à chaque négociation, demande à respecter uneaugmentation générale, est au fait des impacts négatifs d’une haussedu SMIC sur les salaires qui lui sont supérieurs.Le tassement, c’est le risque de voir son évolution ou son anciennetérattrapées par les hausses artificielles du salaire minimum. À quoi serventl’ancienneté et l’investissement professionnel, si au final un salariéd’expérience gagne autant qu’un nouvel embauché ? À quoi bon sequalifier, mettre en valeur son savoir-faire, devenir expert en son domaine,si tout cela n’est pas récompensé ? Un salaire a deux objectifs :faire vivre tout d’abord, et aussi promouvoir l’engagement humain etles efforts.Oui, mais! Notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC rappelle que le SMICconcernait 3,7 millions de salariés en 2008, dont 14% des actifs du privé.Ce pourcentage gonfle en proportion inverse de la durée du travail:il atteint 43% quand il concerne les salariés du privé à temps partiel.La taille de l’entreprise joue beaucoup, elle aussi, puisque la part d’actifsconcernés dépasse le tiers dans les structures de moins de dixsalariés, ultra majoritaires dans le BTP.Est-il possible de laisser une telle quantité de gens dans le besoin, àl’heure où il est reconnu que le travail ne suffit plus toujours à nourrirson homme ? Peut-on se désintéresser d’une partie si conséquente dela population, quand le seuil de pauvreté grimpe en flèche ? Non, troisfois non !14% des salariés du privé concernés, c’est près du double d’il y a 15ans ! Les salariés bloqués au SMIC se font chaque année plus nombreux,malgré son augmentation annuelle et les bienheureux coups de pouce.Dans le BTP, je rencontre encore trop souvent une abérration qui melaisse pantois : des grilles dont les minima les plus bas sont inférieursau SMIC, et bloquent le salarié au minimum légal sur les deux premièrespositions, au moins. D’autres, encore, présentent un pourcentaged’augmentation différent tous les deux coefficients, relevant les premierssalaires, abaissant les derniers, et rendant complexe leur calculpour plusieurs années au moins.Au travers de la Fédération BATI-MAT-TP CFTC, de nos actions et combats,je fais le double voeu, d’une part, que le salaire minimal atteigne leseuil salvateur de 1 400 euros, et que d’autre part, cette hausse entraînela revalorisation des échelons supérieurs.
Magazine-echo22-2009-Septembre-BATI-MAT-TP-CFTC.pdf
On lit partout dans la presse que le pire est derrière nous,que le recul de la crise économique est amorcé et que, pourla première fois depuis des mois, le PIB de la France redevientpositif.Tout ceci est bien pour l’économie des pays mais notreFédération BATI-MAT-TP CFTC et moi-même, nous nousdemandons ce qu’il va advenir de tous ces travailleurs abattusen plein vol par cette crise ? Combien de temps allons-nousmettre pour revenir à « l’état normal », qui, avouons le, n’étaitdéjà pas très glorieux pour les salariés ? Hausse très forte desloyers, du pétrole, du gaz, de l’électricité et j’en passe… Pourle bien des salariés du BTP et parce que nous pensons qu’unsalaire doit permettre de vivre dignement, notre FédérationBATI-MAT-TP CFTC continuera de lutter pour un salaire minimalà 1 400 euros et pour une hausse équitable des échelonssupérieurs.De plus, l’indignation me gagne lorsque je lis dans les journauxque des banques, les grandes fautives de cette situationcatastrophique, se permettent toujours des rétributionspharaoniques pour certains traders, alors que partout, desmillions d’hommes et de femmes se retrouvent sans emploià cause de ces mêmes personnes. Quelle indécence ! NotreFédération BATI-MAT-TP CFTC déplore ce manque de tact.Mais cela nous montre encore une fois, combien notre cause,la défense du salarié, est grande et juste. C’est d’ailleurs pourtoutes ces raisons qu’aujourd’hui, il devient impératif d’êtretous unis pour défendre nos valeurs BATI-MAT-TP CFTC auxélections professionnelles en particulier et dans la vie desentreprises en général.Pourtant, le pire dans cette affaire, c’est que nous ne pouvons nousattarder sur les pratiques scandaleuses des banques seulementle temps d’un édito – et encore – tellement les problèmes dessalariés sont grands et n’attendent pas. N’oublions pas que lacrise n’est pas terminée et cette embéllie estivale sûrementde courte durée ! Notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC etmoi-même n’oublions pas que le chemin pour une valorisationjuste des métiers de la construction est long et parseméd’embûches et ce chemin nous devons le traverser tousensemble pour la réalisation de cet idéal !
Magazine-echo23-2009-Decembre-BATI-MAT-TP-CFTC.pdf
Les fêtes de fin d’année approchent avec leurs lots de bonheurs,de surprises et c’est aussi le bon moment pour notreFédération BATI-MAT-TP CFTC de faire le bilan des mois passés.Pour commencer, la crise économique a eu des effetsterribles sur l’emploi et des effets pervers sur les droits dessalariés. Combien d’années de négociations sociales balayéesd’un revers par quelques banquiers peu scrupuleux ? NotreFédération BATI-MAT-TP CFTC pense à toutes ces personnessans emploi pour qui l’avenir est incertain et tous ces salariésobligés d’accepter l’inacceptable de peur de se retrouverau chômage. Et cette inquiétude est justifiée, le nombre dedemandeurs d’emploi a augmenté de plus de 25 % en un an.Pour eux et leurs familles, cette fin d’année n’est pas synonymede fête et d’opulence. Tous les jours, notre FédérationBATI-MAT-TP CFTC déplore une grave augmentation des procéduresprud’homales. La pression constante pousse les salariésdans leurs derniers retranchements, voire à commettrel’irréparable. Les récents évènements nous le prouvent, lesconditions de travail sont devenues déplorables.Pourtant, 2009 est derrière nous ! Notre Fédération BATI-MATTPCFTC et moi-même attendons 2010 avec une grande impatience.Les chantiers qui nous attendent sont grands et lemoment est venu pour la régulation de laisser sa place à laréforme. Ensemble, adhérents, militants, nous avons combattu,maintenant, brique par brique, il faut reconstruire ! Au 1erjanvier 2010, le Smic sera revalorisé. Notre Fédération BATIMAT-TP CFTC attend un sérieux coup de pouce de l’Etat etnon une augmentation minimale pour la quatrième année desuite. Le problème du pouvoir d’achat des salariés est grand etnous avons toujours pensé qu’un salaire devait permettre defaire vivre dignement une famille. Stop à la survie ! Enfin, denombreuses lois sont votées, c’est bien. Mais notre FédérationBATI-MAT-TP CFTC demande qu’un coup d’accélérateur soitdonné pour leur application. Car cela entraine des difficultésdans les négociations et la situation actuelle exige plus deréactivité.Le bilan est sombre et notre Fédération BATI-MAT-TP CFTCle sait. Pourtant tous les espoirs sont permis, ne dit-on pasaprès la pluie le beau temps ? Et c’est avec force et convictionsyndicale que nous arriverons à chasser ces nuages noirs decette tempête économique. C’est donc avec optimisme, queje me joins à toute l’équipe de notre Fédération BATI-MAT-TPCFTC pour vous souhaiter, très chers adhérents, de bonnesfêtes et nos meilleurs voeux syndicaux pour 2010.
Magazine-echo24-2010-Mars-BATI-MAT-TP-CFTC.pdf
Nous aurions voulu commencer le premier édito de 2010 avecdes mots réconfortants pour tous les salariés des secteurs dela construction. Malheureusement, la situation sociale de laFrance ne le permet pas. D’importants dossiers nous attendentcomme le chômage ou le pouvoir d’achat. L’urgence est demise pour un bon nombre d’hommes et de femmes qui risquentà tout instant de sombrer dans une précarité extrême.Pour notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC et moi-même, celaest tout à fait inadmissible !Le taux de chômage en France est alarmant et la destructiondes emplois n’est pas prête de s’arrêter pour cette année. NotreFédération BATI-MAT-TP CFTC demande au gouvernement deprendre des mesures efficaces rapidement pour enrayer cephénomène qui touche particulièrement les jeunes. Avec unjeune sur quatre sans emploi, c’est l’avenir de la France quiest directement menacé. Le parallèle avec les retraites est vitefait ! Comment peut-on remettre en cause à l’heure actuellel’âge légal des retraites alors que de l’autre côté, on laisse defuturs cotisants sur le carreau ? Notre Fédération BATI-MAT-TPCFTC n’a pas peur de se répéter. Le chômage doit être pourl’instant l’unique priorité du gouvernement.Un autre phénomène inquiète notre Fédération BATI-MAT-TPCFTC depuis quelque temps. La Bourse n’a pas mis longtempsà se remettre de ce qu’elle avait créé et les conséquences surles prix ne se sont pas fait attendre, ils augmentent ! Encoreune fois, la victime de ce mécanisme est avant tout le salariéet sa famille. Le gouvernement a montré un piteux exempleaux chefs d’entreprise avec ses 0,5 % d’augmentation du SMIC.Et les patrons le suivent sans trop se plaindre ! Notre FédérationBATI-MAT-TP CFTC est scandalisée devant les prioritésnon dissimulées de l’État. C’est donc à nous de prendre notrerevalorisation en main et nous demandons à nos militantsd’être ferme lors des négociations paritaires. Nous devonsrevendiquer un salaire permettant de vivre dignement. Et cettedignité a un prix, 1450 euros comme salaire minimal et unehausse équitable des échelons supérieurs. Cette situation intolérabledemande que nous soyons tous unis et notre FédérationBATI-MAT-TP CFTC sera toujours là pour vous appuyerdans ce sens !
Magazine-echo25-2010-Juin-BATI-MAT-TP-CFTC.pdf
Le 24 juin dernier, les salariés étaient dans la rue pourdénoncer le projet de réforme des retraites que le gouvernementtente de faire passer au forceps. D’ailleurs, jetenais à féliciter personnellement les adhérents et les militantsBATI-MAT-TP CFTC pour cette mobilisation record,car nous savons qu’à l’heure actuelle il n’est pas facile desacrifier une journée de salaire même pour défendre sesconvictions.Notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC est contre ce projetdans sa forme actuelle. En effet, l’énorme déficit enregistrépar la branche vieillesse du régime général (salariés)de la Sécurité Sociale est étroitement lié à la crise économique.Pour nous, il est hors de question de demanderaux salariés français de payer continuellement les fautesdes autres. En 2007, on nous martelait « travailler pluspour gagner plus » et trois ans après, le slogan s’est transforméen « travailler plus pour rembourser plus » !Pourtant, cette réforme injuste et inefficace a tendanceà focaliser l’attention et à occulter les autres problèmeslatents de la France. Actuellement, la dette générale dela France va à très court terme obliger le gouvernementà faire des sacrifices. Attention, on ne parle pas de se séparerd’une chasse ministérielle ou de quelques voituresde fonction, on parle ici de véritables sacrifices qui impacteronttrès négativement la vie des français. Notre FédérationBATI-MAT-TP CFTC demande au gouvernement demettre en oeuvre une politique économique qui répartiraéquitablement les efforts de chacun !Enfin, notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC rappelle,quitte à se répéter, que la seule réponse à tous ces problèmeséconomiques est la mise en place d’une véritablepolitique de relance de l’emploi. Depuis plus de vingtans, notre beau pays enregistre un taux de chômage trèsnettement supérieur à ses homologues européens. Depuisplus de vingt ans, les gouvernements se succèdentet l’hypocrisie persiste. Il est grand temps de remettrela France sur les rails du travail et d’appliquer enfin unepolitique juste en direction des français !
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2010 restera une bien triste année ! Les négociations dans lessecteurs ont été dures et la conjoncture économique a souventservi d’excuse aux représentants patronaux pour appliquer lestrict minimum. Notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC et moi-mêmesommes conscients des difficultés économiques rencontréespar les entreprises. Cependant, n’oublions pas que le salarié estle véritable perdant face à cette crise économique et que lesproblèmes de trésorerie ne tiennent pas la comparaison avec lemur de misère qui menace des millions de Français !C’est pourquoi notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC s’efforcechaque année à rendre cet ouvrage le plus complet possible afin depermettre à nos adhérents et militants de puiser les informationsnécessaires à la défense de leurs droits. Parallèlement, cet outilsyndical permet de comparer les salaires en vigueur dans lesdifférents secteurs, régions, départements et ainsi donner desarguments supplémentaires pour les négociations à venir.D’ailleurs, en parlant des négociations, notre Fédération BATIMAT-TP CFTC tire la sonnette d’alarme. Tout d’abord, nousenvoyons un carton rouge aux secteurs et aux régions qui n’onttoujours pas à cette date enclenché de négociation. Ce retard estfort préjudiciable pour les salariés, car le coût de la vie n’attendpas pour augmenter, le bon vouloir des représentants patronaux !Ensuite, nous voulons également attirer l’attention sur lamultiplication des décisions unilatérales dans les négociations.Notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC demande aux représentantspatronaux de prendre leurs responsabilités auprès de tous lessalariés des secteurs dont ils ont la charge. Pour notre FédérationBATI-MAT-TP CFTC, la décision unilatérale est néfaste à l’image dudialogue social en France !Enfin, notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC pointe du doigt lessecteurs peu scrupuleux qui s’évertuent toujours à négocier desminima en dessous du SMIC. Ceci a pour conséquence de bloquerle salarié au même salaire pendant de nombreuses années et dene pas valoriser son ancienneté, ni son savoir-faire. C’est tout àfait scandaleux ! Les entreprises demandent à ses salariés toujoursplus de qualifications, de spécifications, d’ancienneté, et tout ça,pour un SMIC.Vous l’aurez compris, les négociations à venir vont être âpres et onne nous fera pas de cadeaux. La situation économique et socialesera souvent mise en avant pour nous faire accepter le minimum.Pourtant, cet argument qu’on nous sert depuis 2009 ne doit pasentamer nos convictions. Le fruit du travail doit permettre à toutle monde de vivre dignement. Et c’est pourquoi notre FédérationBATI-MAT-TP CFTC continue de revendiquer pour 2011 unminimum vital de 1 450 € pour les premiers échelons !
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L’actualité de ce troisième trimestre ne manque pas, malheureusement! La réforme des retraites suit son cours et le gouvernementrefuse toujours un dialogue constructif avec les organisations syndicales.Notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC est scandalisée parcette pratique qui nous fait remonter plus de cinquante ans enarrière.D’ailleurs en parlant de recul, il serait bon que le gouvernement sepenche un peu plus sur le problème de l’emploi, histoire de fairereculer ce nombre astronomique de chômeurs. N’oublions pas quederrière ce chiffre, il y a des femmes, des hommes, des jeunes, desfamilles qui vivent dans des situations de précarité extrême et celanotre Fédération BATI-MAT-TP CFTC ne peut pas l’accepter !Combien de générations faudra-t-il sacrifier pour voir enfin unevéritable politique de l’emploi en France ? Car il y a urgence ! NotreFédération BATI-MAT-TP CFTC pronostique que 2011 sera une terribleannée pour l’emploi et les chiffres du chômage vont encores’aggraver !On peut entendre ici et là que la crise est derrière nous. Socialementparlant, c’est loin d’être le cas ! Actuellement, nous en subissonsles retombées et il suffit de regarder chez nos voisins européenspour craindre le pire.Augmentation des impôts, baisse ou stagnation des salaires et j’enpasse ! Les sacrifices qu’ils subissent sont intolérables pour notreFédération BATI-MAT-TP CFTC. Est-il normal de demander au plusgrand nombre de payer les excès d’une minorité ? Assurément non !À quand un système efficace qui encadrera le marché et qui demanderaaux responsables de payer les frais des risques qu’ils fontprendre à la société ? À quand une justice équitable pour tous ? Àquand des salaires décents pour l’ensemble des salariés ? Toutesces questions en suspends demandent rapidement des solutions !Le moment est venu pour nos politiques de se pencher sur cesproblèmes structurels. On ne peut plus accepter ce système qui tirela majorité de la population vers la précarité et notre FédérationBATI-MAT-TP CFTC rappelle qu’elle est le moteur des entreprises,de l’économie et donc de la France !
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2010 vient de s’écouler et on peut dire qu’elle nous a réservé sonlot de mauvaises surprises ! Pendant cette année, nos politiques ontécumé la lettre R du dictionnaire avec des mots comme relance,reprise, rigueur, réforme ou encore retraite. On attend encore leseffets des premiers alors que les derniers ne se sont pas fait prier !La rigueur est une conséquence directe de la crise économiqueet sociale que nous vivons. Faire baisser le déficit de la France estdevenue une priorité absolue pour le gouvernement. Notre FédérationBATI-MAT-TP CFTC comprend le mécanisme, mais regrette lamanière. En effet, faire des économies c’est bien, mais les répartiréquitablement c’est mieux !Les salariés français sont étouffés sous le poids des sacrifices qu’ilsréalisent depuis plusieurs années et malheureusement ce n’est pasprêt de s’arrêter. En janvier 2011, le SMIC va être revalorisé et notreFédération BATI-MAT-TP CFTC attend le coup de pouce qu’elle réclamedepuis quatre ans.Pourtant, l’optimisme n’est pas d’actualité et notre FédérationBATI-MAT-TP CFTC pronostique, à son grand désespoir, une nouvelleaugmentation minimale pour 2011. Comment peut-on relancerla consommation des ménages et donc l’économie françaiseen appliquant des revalorisations égales à l’indice de référence ?D’ailleurs en parlant d’augmentation de salaire, notre FédérationBATI-MAT-TP CFTC rappelle que notre minimum vital est fixé à1450 € pour les premiers échelons des grilles.Donc 2011 demandera toute notre attention. L’injustice est devenueune norme que nous devons combattre de toutes nos forcesavec l’aide de nos convictions syndicales. La solidarité n’est pas unconcept et le travail sur le terrain effectué par les adhérents et lesmilitants BATI-MAT-TP CFTC en est la preuve.C’est pourquoi je tenais à vous féliciter très chers adhérents etmilitants pour tout l’investissement déployé au long de cette rudeannée. Vous êtes les porte-parole des valeurs prônées par notreFédération BATI-MAT-TP CFTC et vous pouvez être fières du cheminparcouru !Pour cette nouvelle année 2011, je me joins à toute l’équipe denotre Fédération BATI-MAT-TP CFTC pour vous souhaiter, très chersadhérents, de bonnes fêtes et nos meilleurs voeux syndicaux. PATRICK ET CAROLINE
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Pour ce premier Écho BATI-MAT-TP de l’année, l’actualité ne manque pas. Pourtant, un sujetattire plus particulièrement notre intention. Je veux parler des salaires et du pouvoir d’achatqui en découle. Pour notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC, l’objectif principal est d’atteindre,par la négociation, des rémunérations qui permettent aux salariés de vivre décemment.Actuellement, avec la flambée du pétrole, des matières premières et une inflation qui dépassedéjà les 2 % pour ce début d’année, le pouvoir d’achat des salariés est en chute libre et cettebaisse devient dangereuse. Les familles ne s’en sortent plus, elles peinent à payer leurs factures.Pour notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC, cette situation est tout à fait inacceptable !Compte tenu de la situation, il devient urgent de demander à vos directions la réouverturedes négociations salariales. L’augmentation du Smic est importante, mais la baisse du pouvoird’achat touche tout le monde. C’est donc à nos délégués syndicaux BATI-MAT-TP CFTC defaire le nécessaire dans leurs entreprises afin de renégocier, les grilles de salaires en prenanten compte les derniers éléments à leur disposition.Il y a un autre sujet qui préoccupe notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC. Il s’agit du nombrede chômeurs en France. Le gouvernement nous promet depuis plus d’un an une diminutionde celui-ci. Le temps passe et aucune amélioration notable en vue. L’économie a repris soncours, les profils pour les entreprises sont de retour et les perspectives économiques pourles secteurs du BTP sont plus qu’optimistes.Malgré tous ces signes encourageants, le taux de chômage stagne et la situation reste trèsdégradée. Notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC n’est pas dupe. Si l’activité augmente et queles effectifs restent stables, c’est que les cadences demandées aux salariés augmentent. Nousconnaissons tous le résultat de cette équation, augmentation du stress, de la pénibilité et j’enpasse… Il est inconcevable pour notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC, sous réserve de fairedes économies, de mettre en péril la santé physique et morale des salariés.Si l’activité augmente, il est de la responsabilité des employeurs d’embaucher de la maind’oeuvre.Notre Fédération BATI-MAT-TP CFTC appelle tous ses adhérents à être vigilants surce point. Il est de notre devoir de dénoncer cette pratique qui pénalise tous les salariés dela construction !